lundi 30 novembre -1
le 2 mars à l´ESBA, 18h
le 3 mars au Spoutnik, 21h
S´inscrivant dans la postérité d´un cinéma de la pure visualité pratiquée, entre autres, par Stan Brakhage, Nathaniel Dorsky se livre à une exploration contemplative de la matière filmique, en mettant en avant la texture et l´épaisseur des matériaux. Maintenant une indiscernabilité entre les domaines de la figuration et de l´abstraction, Nathaniel Dorsky propose une expérience phénoménologique au spectateur, en suspendant notre rapport instrumental aux choses. Guettant un inconscient optique lové au coeur des motifs fragiles qu´il décline, il manifeste une fascination certaine pour le rythme de défilement des images, à la cadence de 18 photogrammes par seconde. Nous proposons, au sein d´une oeuvre à la rigueur exemplaire qui investigue un nombre restreint de paramètres formels, ses dernières réalisations, ainsi que deux oeuvres à la valeur inaugurale, auscultant un stock de pellicules périmées (pneuma) ou s´attardant sur une étendue désertique (alaya).
ESBA, mercredi 2 mars 2005, 18 heures:
pneuma (Etats-Unis, 1977-1983, 27´)
arbor vitae (E.-U., 1999-2000, 28´)
the visitation (E.-U., 2002, 18´)
(ESBA: 2, rue du Général-Dufour - 1204 Genève)
Spoutnik, jeudi 3 mars 2005, 21 heures:
alaya (Etats-Unis, 1976-1987, 28´)
love’s refrain (E.-U., 2000-2001, 22´30)
threnody (E.-U., 2003-2004, 20´)
(Remerciements: Christophe Bichon / Light Cone)