PAPERHOUSE

Film

Anna, adolescente solitaire, souffre des absences répétées de son père. Elle se découvre un jour un étonnant pouvoir : elle visite dans ses rêves une maison biscornue qu’elle avait auparavant dessinée sur un cahier d’école. En modifiant son dessin, Anna y fait apparaître Mark, un jeune garçon privé de l’usage de ses jambes. Consciente de sa capacité à modeler ce monde parallèle, elle tente d’y introduire son père, mais se trompe et donne vie à un ogre monstrueux…

PAPERHOUSE s’inscrit dans une série de films fantastiques portés sur le thème de l’onirisme, sortis dans les années 80 (DREAMSCAPE, A NIGHTMARE ON ELM STREET, THE COMPANY OF WOLVES…). Réalisé par Bernard Rose, venu du monde du clip, et auquel on devra plus tard CANDYMAN, ce long métrage est une jolie réussite passée quasiment inaperçue à l’époque, du fait sans doute de la difficulté à promouvoir son curieux mélange entre comédie dramatique et film d’horreur.

On redécouvre aujourd’hui en haute définition ce conte saisissant, aux images superbes et aux visions mémorables (rarement les cauchemars auront été si bien retranscrits au cinéma), avec à la musique un Hans Zimmer alors aux balbutiements de sa carrière.