Perdues dans new york

Film

Suite de scènes oniriques où plusieurs femmes, sous l'impulsion d'une veuve s'essayant à la magie sud-africaine, errent entre les plages de Dieppe, le jardin d'un presbytère et Manhattan.

Décédé le 15 décembre dernier, Jean Rollin a édifié une filmographie basée sur un savant mélange d'érotisme et de fantastique. Mais, alors qu'il additionne les oeuvres commerciales, il s'est aussi rêvé réalisateur de films d'art et d'essai. À défaut d'être un chef-d'oeuvre méconnu, PERDUES DANS NEW YORK est surtout l'aimable tentative d'un cinéaste de se confronter à des artistes d'une autre trempe que lui (Tarkovsky, Franju...). Le résultat est un film bancal d'une indéniable sincérité qui est autant poétique que prétentieux. Qu'importe, pendant 52 minutes, Jean Rollin a essayé avec PERDUES DANS NEW YORK ce que peu de metteurs en scène français ont tenté: une production insolite qui brise les lignes narratives conventionnelles.
Critique (en anglais) horrornews.net