Suzhou river

Film

Dans le Shanghai d’aujourd’hui, un vidéaste suit le destin de quatre personnes, dont lui-même. Deux histoires d’amour,
l’une vécue, l’autre qui semble fantasmée, vont se confondre au rythme calme de la rivière Suzhou.

Film qui a fait découvrir Lou Ye en Occident, SUZHOU RIVER a été, comme le sera plus tard SUMMER PALACE, interdit en Chine. Une fois de plus, les raisons en sont obscures si ce n’est son tournage clandestin. La réussite du film vient de la simplicité avec laquelle le cinéaste (ainsi que le narrateur vidéaste du film) imbrique les différentes histoires les unes avec autres sans sombrer dans un maniérisme visuel. À l’instar du récent film sud-coréen THE HOST, le personnage principal est une rivière qui, d’une manière adroite, interagit avec les héros, mais symbolise surtout leurs actions et leurs sentiments. On devine que les histoires de SUZHOU RIVER ne sont que qu’un exemple de toutes celles que charrie la Suzhou depuis toujours.